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Et nous allions galoper, tous ensemble, en livrant éperdument nos corps aux forces ondoyantes et rythmiques, nous en voyions les sons et en entendions la lumière, nous dansions, tapions du bout de nos pieds nus le sol, en cadence et sans effort, toute la troupe réunie et en pleine synchronisation improvisée. 
Les sourires rayonnant sous la Lune. Les étoiles pleuvaient sur nous, nous entraînant et emportant nos âmes brisées avec elles, quelques instants. Et nos regards se croisaient et s’ensuivaient, nous nous comprenions par des simples regards. Le feuillage des arbres dansait avec nous, les jeux de lumières nous envoûtaient. La fumée de mes paroles, dans le froid, se confondait aux ondes sonores avant de disparaître progressivement. Les gens autour de moi, étaient de véritables soleils, une lueur harmonieuse exaltait de leur corps. Une fine brûme pailletée s’évaporait de la pelouse. Le cœur des arbres murmurait et les fleurs bourgeonnaient sous mes yeux ébahis. La rosée matinale faisait lentement son apparition, le soleil se levait, la nature s’éveillait, humide, fraîche, remplie de beauté. Mais quelle merveille de voir renaître la nature sous ses propres yeux. Et nos rires, tant remplis d’émotions, en brisaient les nuages et laissaient apparaître les quelques rayons de soleil qui nous réchauffaient le cœur. Mais pas seulement […]




"Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière "
# Aldous Huxley